La présidence du Conseil suprême d’État de Libye a appelé au respect des dispositions de l’accord politique et à éviter les << mesures unilatérales >> qui vont à l’encontre des efforts visant à unir et à unifier les institutions et à mettre fin à l’état de division, selon le Président de la Chambre des représentants. Décision d’Aqila Saleh de créer un comité pour filtrer les nominations aux postes souverains.
La présidence du Conseil suprême a indiqué – dans un message à la Chambre des représentants – qu’elle n’envisagerait aucune mesure contraire aux contextes juridique et constitutionnel régissant le processus politique. Lire aussiLa Libye et d’énormes défis. Comment le gouvernement d’union nationale y fera-t-il face?Scénarios – Libye: comment le gouvernement d’unité nationale va-t-il relever les défis?Libye: quel est l’avantage de la résolution de l’ONU interdisant les armes si elle ne dissuade pas les contrevenants?
Ce message est intervenu après qu’Aqila Saleh ait pris la décision de créer un comité spécialisé pour recevoir et trier les candidatures aux postes souverains, ce qui a été considéré par le Conseil suprême de l’État comme une violation du texte de l’article 15 de l’accord politique, qui stipule le principe de consultation entre les deux conseils. https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1378652328589463553&lang=ar&origin=https%3A%2F%2Fwww.aljazeera.net%2Fnews%2F2021%2F4%2F5%2F%25D9%2584%25D9%258A%25D8%25A8%25D9%258A%25D8%25A7-%25D8%25A7%25D9%2584%25D9%2585%25D8%25AC%25D9%2584%25D8%25B3-%25D8%25A7%25D9%2584%25D8%25A3%25D8%25B9%25D9%2584%25D9%2589-%25D9%258A%25D8%25B1%25D9%2581%25D8%25B6-%25D8%25A7%25D9%2584%25D8%25A5%25D8%25AC%25D8%25B1%25D8%25A7%25D8%25A1%25D8%25A7%25D8%25AA&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px
Le Conseil des Représentants et l ‘”Etat Suprême” s’étaient mis d’accord dans la ville marocaine de Bouznika en début d’année sur les critères et conditions pour les chefs des positions souveraines, dans le cadre des efforts pour sortir de la crise institutionnelle et politique division entre l’est et l’ouest de la Libye, en vue de la tenue d’élections générales à la fin de cette année.
Norme géographique
Les positions souveraines ont été réparties sur la base du critère géographique entre les trois régions du pays, de sorte que la région de la Cyrénaïque a obtenu le gouverneur central de la Libye et l’Autorité de contrôle administratif, la région de Tripoli, le Bureau de la comptabilité et la Haute Commission électorale, et le Région du Fezzan la Commission anti-corruption et la Cour suprême, à condition que la législation libyenne en vigueur pour assumer les fonctions de procureur général et de président La Cour suprême, la première position est pour Tripoli et la dernière pour le Fezzan
Il est à noter que la Libye connaît une percée politique après des années d’instabilité qui ont suivi le renversement du régime de feu le colonel Mouammar Kadhafi en 2011, marquée notamment par la présence de deux puissances en conflit.
Dans le cadre d’un processus parrainé par les Nations Unies, un gouvernement d’unité nationale a été formé, et il est chargé de diriger le pays en vue des élections générales, prévues pour le 24 décembre. Le gouvernement d’unité et le nouveau Conseil de la présidence ont repris leurs fonctions de diriger le pays le 16 mars.