Le Parquet pour la lutte contre le terrorisme en France a demandé le suivi de 9 membres d’un groupe d’extrême droite qui se faisait appeler l ‘”Organisation de l’armée secrète”, soupçonnés d’avoir l’intention d’attaquer des politiciens et des musulmans, selon une source judiciaire. Vendredi.
Il appartient aux juges d’instruction de prendre la décision finale dans un délai d’un mois, et le chef du groupe, Logan Nissen, est en garde à vue.
Depuis 2017, au moins 4 autres enquêtes antiterroristes sont en cours, liées à la planification par l’extrême droite d’actions violentes.
En ce qui concerne l’organisation secrète de l’armée, le parquet a demandé que les suspects soient jugés pour «formation de groupes terroristes». 6 d’entre eux étaient devant le tribunal correctionnel et 3 étaient mineurs lorsque les faits se déroulaient devant le tribunal pour mineurs.
Tous les suspects – à l’exception de Logan Nessin – sont jusqu’à présent libres sous contrôle judiciaire.
Intimidation des immigrés
«J’attendais seulement ça», a déclaré Eric Burleon, un avocat de Logan Nissen, soulignant que son client était en détention provisoire pour avoir commis un crime il y a quatre ans, et que la procédure judiciaire est arrivée tard.
Le petit groupe a été dissous en octobre 2017, des mois après l’arrestation de Nissin, alors âgé de 21 ans.
L’ancien militant du mouvement royal, le Mouvement ouvrier français, a admis aux enquêteurs qu’il avait fondé un petit groupe sous le nom d ‘«Organisation secrète de l’armée». Ce nom reprend le nom d’un groupe qui portait le même nom qui s’opposait L’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France dans les années 1960. Publicité
Le groupe vise à “rapatrier les migrants sur la base de l’intimidation”. Il entendait attaquer le chef de la «France rebelle», Jean-Luc Mélanchon, et Christophe Castanet, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement.
Les attentats contre les restaurants de kebab à Marseille et le «chantier de construction de la mosquée du Grand Vitroll» ont également été mentionnés.
Nissin a minimisé aux enquêteurs l’importance de ces menaces, soulignant que le groupe a abandonné ces projets en raison de son manque de «capacités» pour les mettre en œuvre.
Il a indiqué qu’il voulait provoquer une «agitation» dans les cercles nationaux, et a gagné un signe d ‘«admiration» à travers l’organisation et la page qu’il a diffusée sur Facebook pour glorifier le terroriste norvégien d’extrême droite Anders Pryng Breivik (qui a tué 77 personnes en Juillet 2011).