Le site dit «Madiabart» ( Mediapart ) actualise le projet de loi séparatiste français , qui étudie actuellement le Sénat, après son adoption par l’ Assemblée nationale française, est un levier clé pour réprimer les musulmans de France et représente un recul significatif dans la région de la liberté d’ association et nécessite une large mobilisation de toutes les composantes de la société civile.
Le site a déclaré que le texte initial du «projet de loi promouvant les principes de la république» – qui est le nom original du projet de loi – est une institutionnalisation explicite du ciblage des musulmans et une violation flagrante du droit de créer et de rejoindre des sociétés civiles.
Parmi les aspects de ce «ciblage» d’une minorité religieuse, dont le projet a proposé – selon le journal – la possibilité de dissoudre les associations qui refusent de signer le pacte séculier, de contrôler les sectes, de restreindre l’enseignement à domicile, et d’exiger la neutralité du privé institutions actives dans le domaine des services publics.
Les amendements approuvés par le Sénat la semaine dernière ont rendu le texte du projet de loi plus strict, en approuvant l’interdiction du port du foulard sur les mineurs et les mères accompagnant les voyages scolaires, et l’interdiction du maillot de bain dit «burkini» sur les plages et la baignade piscines, ainsi que l’interdiction de lever des drapeaux étrangers lors des mariages.
Le site français affirme que dans ces circonstances, le besoin politique demeure urgent d’une mobilisation massive contre un projet de loi qui incite à l’encontre des musulmans de France et constitue une force de répression sans précédent et frappante à leur encontre.
Il ajoute que la situation est très difficile, surtout compte tenu des lignes franchies pour viser une minorité religieuse, et parce que le projet actuel vise également à restreindre les associations françaises en restreignant sévèrement leur liberté.
MediaBart conclut que tous ces indicateurs combinés sont comme un appel à tous les Français à résister au «nationalisme républicain» que le président Emmanuel Macron soulève avec ses connotations fascistes, aux côtés des musulmans et de toutes les sociétés menacées d’une solution.