Le chef du Conseil présidentiel libyen, Muhammad Al-Manfi, a annoncé la création de la Haute Commission nationale pour la réconciliation en Libye, et a déclaré que ce serait un monument qui rassemble les Libyens, réparer les torts, et obtenir la justice entre eux dans ce qui est garanti par la loi.
Une porte-parole du Conseil a lu la déclaration relative à la création du Haut-commissariat pour la réconciliation, dans laquelle elle a déclaré qu’elle était conforme aux résultats du dialogue national, et a appelé toutes les forces politiques et sociales, ainsi que les militants de la société civile, à s’engager dans les voies de réconciliation nationale pour y parvenir. Lire aussiLibye: une mission européenne arrive à Tripoli et les Nations unies dénoncent lentement le départ des mercenairesLibye: le gouvernement d’unité nationale tient sa première réunion et l’envoyé de l’ONU appelle au retrait des mercenairesLibye: Quels sont les messages de la visite européenne et quel est le secret de son calendrier?
L’Autorité intérimaire en Libye est préoccupée par la création de la commission, dans le cadre de la Feuille de route, qui a été approuvée par le Forum de dialogue politique libyen parrainé par l’ONU le 5 février.
Auparavant, le chef du Conseil de la présidence libyenne, Mohamed Al-Manfi, a discuté avec des experts du pays du mandat et de la structure du Haut-commissariat à la réconciliation nationale.
Un communiqué publié après cela a déclaré que la réunion “a discuté du projet de décision de créer le Haut-Commissariat pour la réconciliation nationale en termes de mandat, de structure, de la manière de le gérer et de ses relations avec les autorités compétentes”.
Al-Manfi a souligné, “l’importance de la réconciliation nationale pour restaurer la paix sociale et restaurer les droits des personnes, et la diversité dans le choix des membres de la commission pour inclure toutes les compétences.”
Il a souligné la nécessité de “préparer des plans et des programmes médiatiques pour éduquer les citoyens sur la nécessité et l’importance de la réconciliation nationale, qui est considérée comme l’une des principales priorités du Conseil de la présidence”.
De son côté, le Premier ministre libyen, Abdul Hamid Dabaiba, a tweeté sur Twitter: “L’avenir et les progrès de la Libye sont liés à sa capacité à panser ses blessures grâce à la réconciliation nationale et à la justice”. Publicité
Le 16 mars, Dabaiba et l’exil prendront leurs fonctions pour mener le pays aux élections générales prévues le 24 décembre.
Pendant des mois, la Libye a connu une percée politique, après des années où les forces du général de division à la retraite Khalifa Haftar ont combattu l’ancien gouvernement internationalement reconnu pour sa légitimité et son autorité dans ce pays riche en pétrole.