Aujourd’hui, des exercices militaires appelés “Nile Eagles-2” entre les forces aériennes soudanaises et égyptiennes ont été conclus dans la ville de Méroé, au nord du Soudan.
La conclusion des exercices a été constatée par le chef d’état-major soudanais, le chef d’état-major de l’armée égyptienne et les commandants des armées des deux pays.
Le commandant de l’armée de l’air soudanaise, Issam Koko, a confirmé que ces exercices conjoints des forces aériennes soudanaises et égyptiennes s’accompagnent de la participation des forces terrestres et des forces spéciales des deux pays, selon des accords entre les deux pays pour les établir chaque année .
Coco a expliqué que les exercices visent à échanger des expériences, à améliorer la formation dans les domaines de la planification et de la mise en œuvre, et qu’ils ne visent pas un pays en particulier.
Il a souligné l’importance d’organiser des sessions similaires pour mettre en œuvre des exercices sur le terrain pour protéger les deux pays.
Une coopération conjointe pour faire face aux défis
Pour sa part, le chef d’état-major des forces armées égyptiennes, Mohamed Farid Hegazy, a affirmé que l’armée égyptienne se tient aux côtés de l’armée soudanaise dans une tranchée, dans l’attente d’un avenir sûr et prometteur.
Lors de son discours à l’issue de la formation conjointe Nile Eagles 2 dans la ville de Méroé, dans le nord du Soudan, Hegazy a souligné l’importance d’une action conjointe pour faire face aux défis communs de la sécurité et de la sûreté des frontières et de la protection des capacités.
Il a précisé que cette formation s’inscrit dans le cadre d’une coopération stratégique conjointe entre les forces égyptiennes et soudanaises pour contribuer au renforcement de la sécurité des deux pays.
Mercredi dernier, le porte-parole de l’armée égyptienne, le colonel Tamer Al-Rifai, a annoncé un entraînement aérien intense entre son pays et le Soudan, notamment des attaques contre des cibles ennemies.
La deuxième formation a eu lieu quelques mois après le lancement de sa première édition en novembre dernier, au milieu des inquiétudes persistantes des Égyptiens et des Soudanais concernant les effets négatifs du barrage de la Renaissance éthiopien sur la part des deux pays de l’eau du Nil.
Parallèlement à cela, un nouveau cycle de négociations a débuté samedi entre Le Caire, Khartoum et Addis-Abeba à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, après des mois de trébuchement.
Addis-Abeba insiste sur le deuxième remplissage du barrage en juillet prochain, même si aucun accord n’est trouvé à ce sujet, tandis que le Caire et Khartoum adhèrent à un accord qui garantit leur part annuelle de l’eau du Nil, qui est de 55,5 milliards de mètres cubes et 18,5 milliards de cubes. mètres, respectivement.