Les exportations allemandes ont augmenté en février, soutenues par une augmentation des échanges avec la Chine, une nouvelle indication que les usines de la plus grande économie d’Europe sont en plein essor avec l’activité malgré une forte baisse des échanges avec le Royaume-Uni après sa sortie de l’Union européenne (Brexit).
Le Bureau fédéral des statistiques a déclaré vendredi que les exportations, corrigées des facteurs saisonniers, avaient augmenté de 0,9% sur une base mensuelle après une augmentation de 1,6% révisée à la hausse en janvier. Les importations ont également augmenté de 3,6% en février, après avoir reculé de 3,5% le mois précédent. Lire aussiUne semaine après le Brexit … les entreprises britanniques se mettent à pleurerAprès le Brexit, la Grande-Bretagne cherche à rejoindre un bloc commercial qui rassemble 11 pays bordant l’océan PacifiqueGuerre de l’eau et boycott des produits … Détails de la première confrontation économique entre la Grande-Bretagne et l’Europe après le BrexitLe commerce entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne est en baisse au cours du premier mois des règles du Brexit
L’excédent commercial est tombé à 19,1 milliards d’euros.
Sur une base annuelle, les exportations vers la Chine ont augmenté de 25,7%, selon les mêmes données.
Les exportations de l’Allemagne vers le Royaume-Uni ont chuté de 12,2% d’une année sur l’autre en février, tandis que les importations ont chuté d’environ 27%, selon l’Office fédéral des statistiques. L’Allemagne est le premier partenaire commercial du Royaume-Uni.
Le reste de l’Union européenne
Les exportations vers le reste de l’Union européenne ont diminué de 0,3% d’une année sur l’autre, tandis que les importations ont augmenté de 0,7%.
Le Royaume-Uni a quitté le marché unique de l’Union européenne à la fin de l’année dernière, augmentant les barrières commerciales.
Cette séparation définitive intervient après plus de 4 ans de polémique sur les conditions de sa sortie de l’Union européenne, au cours desquelles les entreprises allemandes ont commencé à réduire leurs relations avec la Grande-Bretagne. Publicité
Aujourd’hui, vendredi, des données distinctes ont montré que la production industrielle avait chuté de 1,6% en février. Les économistes s’attendent à ce que l’économie se contracte au premier trimestre.
“Ce qui est actuellement stressant pour l’industrie allemande, ce n’est pas le manque de demande, mais plutôt les goulots d’étranglement dans l’approvisionnement en matières premières et en composants”, a déclaré Andreas Schuylh de Dika.