Les militants ont organisé un sit-in devant le siège du gouvernement libanais pour protester contre ce qu’ils ont décrit comme l’état d’impasse politique et d’effondrement économique dans le pays.
Les manifestants ont exigé la formation d’un gouvernement de transition doté de pouvoirs législatifs exceptionnels, indépendant des partis au pouvoir, capable de sortir le pays des crises économiques et vivantes, et l’approbation d’un certain nombre de lois et de mesures de réforme. Lire aussiIls ont été retrouvés en train de s’embrasser sous la neige. Détails de la mort de deux réfugiés syriens et de leurs deux enfants dans les montagnes du LibanLe désaccord entre Aoun et Hariri sur le gouvernement s’est intensifié et la France brandit la pression européenne sur les responsables libanaisDémantèlement d’une “mafia politique et économique” … 100 chiffres demandent à Macron de geler les avoirs suspects des responsables libanaisMichel Aoun: La Banque du Liban porte la responsabilité de la crise financière du pays
Les manifestants ont également appelé à un plan intégré de restructuration de l’économie libanaise et à mener un audit pénal complet dans le secteur financier pour découvrir ceux qu’ils décrivent comme étant impliqués dans le vol de fonds publics.
Et au début de cette semaine, des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux par des militants et des groupes révolutionnaires pour qu’ils descendent dans la rue sous le titre Sabbat de la colère.
Depuis plus d’un an, le Liban traverse une grave crise économique, la pire depuis la fin de la guerre civile en 1990, qui a conduit à un effondrement financier sans précédent dans l’histoire du pays.
En raison des récents différends entre le président Michel Aoun et le Premier ministre désigné Saad Hariri, les efforts visant à former un gouvernement pour succéder à l’actuel gouvernement intérimaire, dirigé par Hassan Diab, ont démissionné le 10 août, 6 jours après l’explosion catastrophique dans le port du capitale, Beyrouth.