Dans celui-ci, en travaillant à geler les «avoirs suspects» des responsables libanais en France.
Le message – signé par des personnalités de la société civile – vise à démanteler ce qu’ils ont appelé «une mafia politique et économique qui a plongé le Liban dans la crise et la misère».
La lettre – qui a été publiée dans le journal français “Le Monde” – indiquait que Macron devrait émettre des instructions afin de mettre en œuvre le mécanisme légal de gel des avoirs d’origine douteuse détenus en France par les dirigeants politiques et économiques libanais.
Elle a ajouté que la mafia politique et économique est responsable de la misère, de la faim et de l’insécurité dont souffrent de nombreux Libanais.
Elle a indiqué qu’une telle procédure légale doit se fonder sur le précédent de gel des avoirs illégaux en France pour certains dirigeants africains et Rifaat Al-Assad, l’ancien vice-président syrien.
La lettre considérait que la “corruption généralisée” avait considérablement enrichi les dirigeants politiques libanais en vidant le trésor et en saisissant frauduleusement l’aide envoyée après la guerre civile. Dans les mots du message.
Les analystes ont déclaré que des sanctions telles qu’un gel des avoirs pourraient être le moyen le plus efficace pour Paris de faire pression sur la classe politique au Liban, bien que la France n’ait pas indiqué publiquement qu’elle était prête pour une telle mesure.
Macron avait appelé à un changement radical au Liban après le bombardement dévastateur du port de Beyrouth, exprimant sa colère face à l’absence de changement, à un moment où le pays est toujours prisonnier de l’impasse politique avec l’aggravation de la situation économique, financière et crise vivante. Publicité
La lettre a été signée par des médecins, des avocats, des journalistes et des militants, dont le professeur d’université Karim Emile Bitar, l’ancien envoyé de l’ONU en Libye Ghassan Salameh, et la députée démissionnaire Paula Yaacoubian.
Le message a été préparé après que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré – en mars dernier – que le moment était venu d’augmenter la pression internationale sur le Liban pour qu’il forme un gouvernement.
Le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri et le président Michel Aoun n’ont jusqu’à présent pas été en mesure de s’entendre sur la formation d’un nouveau gouvernement, alors que le Liban souffre de la pire crise économique de son histoire moderne.