Les fabricants de baskets ont reçu une injonction d’interrompre la livraison de ces produits à la suite d’un procès intenté par “Nike” affirmant que les chaussures, qui ont été fabriquées en collaboration avec le rappeur Nas X, sont “diaboliques” et affirment que leurs semelles contiennent une goutte de sang humain, selon des documents montrant Judicial, revus vendredi par l’Agence de presse française.
Le groupe américain géant dans le domaine des vêtements et accessoires de sport a intenté une action en justice contre la société “MSCHF” (MSCHF), connue pour fabriquer des produits en quantité limitée et les proposer à la vente via Internet à des dates précises.
Nike accuse la société de Brooklyn de contrefaire sa marque et de l’endommager. Ces sneakers “diaboliques” ont été créées en collaboration avec le rappeur américain Lil Nas X avec la chanson “Old Town Road”, qui a connu une grande renommée en 2019.
MSCHF s’est inspiré de la fabrication de ces produits à partir de chaussures Nike Air Max 97, et a ajouté des symboles associés au diable, avec une goutte de sang humain dans la semelle, selon la société.
Depuis que la petite entreprise a lancé 666 paires de ces chaussures, dont un certain nombre serait lié au diable, Nike a intenté une action en justice devant le tribunal civil fédéral de Brooklyn.
Et a demandé à “Nike” de suspendre la livraison de ces chaussures, qui se sont toutes vendues 1018 dollars pour ma paire de chaussures.
Hier, jeudi, un juge fédéral américain a rendu une ordonnance provisoire interdisant à «MSCHF» de livrer des commandes pour ces chaussures, ou d’utiliser la marque «Nike», selon l’Agence France-Presse.
Le juge a estimé que la démarche adoptée par la petite entreprise “porterait à confusion” chez les consommateurs concernant l’origine des “chaussures”, leur entretien ou leur approbation, “car elle” affecte et déforme “la marque Nike, et la non-adoption de ce tribunal l’ordre causera “un dommage qui ne peut pas être une” réparation “.
Dans une déclaration jeudi, MSCHF a défendu les chaussures, affirmant qu’elles s’inscrivaient dans le cadre de la créativité artistique et de la liberté d’expression. La société a exprimé sa “surprise” face au procès de Nike, affirmant qu’elle “est impatiente de travailler avec Nike et le tribunal pour résoudre cette affaire le plus rapidement possible”.