La tournée de Kinshasa aborde la méthodologie et les mécanismes de négociation, en préparation du retour des parties à la table des négociations après une pause qui a duré plusieurs mois, ainsi que la proposition de médiation quadripartite, qui comprend les Nations Unies, l’Union européenne et les Nations Unies. États, sous la direction de l’Union africaine, qui est proposée par le Soudan et l’Égypte, et rejetée par l’Éthiopie.
Les premiers pourparlers directs depuis des mois ont commencé à Kinshasa entre les ministres des Affaires étrangères et de l’Irrigation en Éthiopie, en Égypte et au Soudan. Dans un effort pour sortir de l’impasse des négociations sur le barrage de la Renaissance, à un moment où Khartoum accusait Addis-Abeba de relever le plafond de ses revendications.
La séance d’ouverture des réunions directes a commencé avec la présence des ministres des Affaires étrangères et de l’irrigation de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie, et du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, dont le pays exerce la présidence tournante de l’Union africaine, et les pourparlers directs devraient se terminer demain, lundi.
Lors de la séance d’ouverture, Tshisekedi a déclaré que les parties faisaient preuve d’une grande confiance dans la direction de l’Union africaine pour les négociations et que l’Union était prête à les mener dans l’intérêt des trois pays.
Le cycle de pourparlers en cours à Kinshasa examine la méthodologie et les mécanismes de négociation. En préparation du retour des parties à la table des négociations après une interruption qui a duré plusieurs mois.
La tournée aborde également la proposition de médiation du Quatuor qui comprend les Nations Unies, l’Union européenne et les États-Unis, sous la direction de l’Union africaine, qui est proposée par le Soudan et l’Égypte et rejetée par l’Éthiopie.
Les pourparlers préliminaires ont commencé hier, samedi, avec des réunions organisées séparément par le ministre des Affaires étrangères de la RDC avec les délégations éthiopienne, égyptienne et soudanaise.
Le correspondant d’Al-Jazeera, Ahmed Al-Raheid, a rapporté que la réunion de médiation de l’Union africaine – qui est représentée par la République démocratique du Congo – s’était terminée avec la délégation soudanaise d’experts et de techniciens pour préparer la réunion ministérielle prévue cet après-midi.
Auparavant, le Congo avait tenu des réunions séparées avec des experts et des techniciens des parties éthiopienne et soudanaise.
Litiges et accusations
La réunion ministérielle parrainée par la médiation africaine se tient à la lumière des positions divergentes, l’Éthiopie adhérant au deuxième remplissage du lac Renaissance Dam, qui devrait avoir lieu en juillet prochain, une étape fortement opposée par l’Égypte et le Soudan.
L’Égypte et le Soudan demandent qu’un accord contraignant soit conclu avant celui sur les règles d’exploitation et de remplissage du barrage éthiopien, situé sur le Nil Bleu près de la frontière éthiopienne-soudanaise, et ses travaux ont progressé de 79%, selon Addis Ababa.
Quelques heures avant le début des réunions ministérielles à Kinshasa, le ministre soudanais de l’irrigation, Yasser Abbas, a accusé l’Éthiopie d’avoir relevé le plafond pour exiger une discussion sur le partage des eaux du Nil.
Abbas de Kinshasa a souligné qu’un accord doit être trouvé entre les trois pays avant la deuxième mobilisation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, dont le coût dépasse 4 milliards de dollars.
Samedi, le ministre éthiopien de l’eau et de l’irrigation, Seleshi Bakli, a déclaré que les mois à venir étaient cruciaux pour la construction du barrage de la Renaissance, et que des travaux sont en cours pour réussir le deuxième remplissage du barrage.
Bakli a ajouté – dans un discours publié par le ministère sur son site Internet – que le pays s’attend à ce que la réunion de Kinshasa ramène le chemin des négociations sur son chemin, et qu’un accord acceptable par tous sera trouvé, a-t-il dit.
Le ministre éthiopien a indiqué que son pays faisait des efforts doubles pour produire la première énergie électrique à partir du barrage du Grand Ethiopian Renaissance en août prochain.