Dans le quartier de Mudon à la périphérie de la capitale française, les habitants ont assisté avec une apparente curiosité à la réouverture d’un ancien stand de journaux et de magazines, remplacé par un kiosque automatisé qui distribuait des produits frais au look sophistiqué.
Après que de nombreux kiosques et magazines parisiens aient fermé leurs portes il y a des années, il a été racheté par la start-up La Caquet, qui vise à attirer les consommateurs vers les produits agricoles locaux. Lire aussiHérodite l’a décrit il y a deux mille ans. Enfin, le mystère pharaonique du «Paris» a été révéléCe n’est pas seulement la langue des immigrés … Paris célèbre la langue du Dhad comme “l’une des langues de France”Renouvellement de la polémique sur la Commune de Paris et ses événements sanglants qui ont secoué la capitale française
Cette transformation signifie-t-elle la mort lente à laquelle est confrontée la culture parisienne, ou s’agit-il d’un nouveau mouvement qui remplace les lieux anciens par des modèles avancés en phase avec la technologie de l’époque et leurs exigences?
Des kiosques à journaux aux distributeurs automatiques de fruits et légumes
Dans une nouvelle expérience de recyclage des kiosques à journaux vides et de les transformer en points de vente, des machines ont été installées pour la société “La Caette” dans un ancien stand de “MediaKiosk”, société du groupe spécialisée dans la publicité graphique “JCDecaux”.
Le projet a démarré avec un prototype contenant 76 casiers réfrigérés et connectés contenant des boîtes à œufs et des paniers de fruits et légumes de saison dans le quartier du Mudon, en périphérie parisienne. Les nouveaux kiosques fonctionneront tous les jours de 6 h à 22 h 30.
Le propriétaire de l’idée, Nicola Drake, 23 ans – dit à Al Jazeera Net – qu’il a investi 40.000 euros dans ce projet, dans le but de “démocratiser la consommation de produits locaux et d’être le seul médiateur entre les clients et Les agriculteurs.”
Outre la volonté de revenir à des valeurs commerciales telles que la consommation responsable, le respect des producteurs et l’association avec les produits locaux, la société française “GCD Eco” insiste – dans un communiqué – sur le fait que ce projet Second Life “s’inscrit dans un Démarche écologiquement responsable et sans déchets, par laquelle les produits sont mis sur le marché. “” Des étagères en bois réutilisables. En partenariat avec une entreprise française locale, nous verrons une démarche durable au service des citoyens et des villes. “
La société ajoute que parmi les 780 stands en France, 647 resteront consacrés à la vente de journaux, tandis que 133 d’entre eux seront utilisés pour d’autres services, tels que la restauration rapide, la vente de fleurs, de produits alimentaires et autres. Publicité
«C’est une initiative très positive, et ce projet n’est un concours avec personne, et c’est mieux que de voir un kiosque à journaux fermé et sombre dans le quartier», déclare le maire de Modon, Denis Larguero.

Une page du livre d’histoire parisienne
Du 16ème au 18ème siècle, les informations sont écrites à la main et des journaux surnommés “news at hand” apparaissent en France, en Angleterre et en Allemagne. Elle a discuté de sujets littéraires et religieux, de questions diplomatiques, de procès célèbres, de notes sociales et d’actualités politiques nationales.
Les designs de kiosques parisiens présentent d’élégantes frises et des dômes en zinc peints en vert et construits en chêne fin.
Ces petits abris typiques ornent les rues de la capitale française depuis plus de 160 ans, et plus précisément depuis le 15 août 1857, lorsque le baron Georges Haussmann décide d’embellir Paris avec le premier kiosque à journaux, lorsque Napoléon III lui confie la reconstruction et la conception de la ville. des rues.
L’idée a ensuite rencontré un vif succès auprès des citoyens, et a progressivement augmenté en nombre à 340 dans les années 1980. https://www.youtube.com/embed/HC_CTrJux_M?version=3&rel=1&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&fs=1&hl=ar&autohide=2&wmode=transparent
Abandonner des pièces historiques non rentables
En 2004, des magasins de journaux ont fait faillite et leurs propriétaires ont été contraints de mettre un terme à une activité jugée difficile et non rentable. Pour remercier les propriétaires de stands actuels, Paris leur a permis de diversifier leurs produits fin 2011, la presse représentant au moins les deux tiers de ses revenus. Ces étals contiennent maintenant des bonbons, des parapluies, des souvenirs, des tickets de métro et même des tartes.
Et en 2018, la commune de Paris a lancé une initiative massive pour remplacer le style classique par un style plus élégant et moderne. Pour cela, il a utilisé du métal, de l’aluminium et du verre recyclable, permettant à sa nouvelle façade en verre de laisser entrer la lumière naturelle dans le stand au fil des saisons.
Leurs créations ont été inspirées des ateliers d’artistes et des toits parisiens, pour renforcer le contact direct avec le quartier environnant, mais la majorité d’entre eux ont conservé leur ancien design.
La pandémie de Corona a placé les propriétaires de ces étals historiques dans une situation plus difficile et complexe qu’auparavant. Assisterons-nous dans un proche avenir à la transformation de tous les kiosques parisiens de journaux d’une scène culturelle urbaine qui a duré des décennies en kiosques électroniques qui distribuent des fruits , des légumes et même des fleurs et des pizzas, ou vont-ils résister et vivre pendant des décennies?